Le vendredi 10 mai 2019 à Ouagadougou, le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Monsieur Lassané Kaboré et le Représentant Résident de la Banque  mondiale au Burkina Faso, Monsieur Cheick F. Kanté, ont procédé à la signature de trois (03) accords de financement.

A travers ces signatures, la Banque mondiale met à la disposition du Burkina Faso un montant total de 233 millions USD, soit environ 137 milliards de F CFA pour la mise en œuvre d’un appui budgétaire et de deux (02) projets de développement. Il s’agit respectivement :

De la  première opération de la série d’appuis aux réformes sur la gestion budgétaire, la croissance durable et la prestation des services de santé d’un montant estimé à 100 millions USD, soit environ 55 milliards F CFA en prêt ; 

Du projet centres d’excellence d’Afrique (CEA) pour l’impact sur le développement d’un coût global de 33 millions USD, soit environ 18, 150 milliards de F CFA dont 6,050 milliards F CFA en don et 12,100 milliards FCFA sous forme de prêt. L’objectif de développement du projet est d’améliorer la qualité, la quantité et l’impact sur le développement de l’enseignement postuniversitaire dans certaines universités par le biais de la spécialisation et de la collaboration régionales. Le projet sera mis en œuvre jusqu’en fin décembre 2023 ;

Du Projet d’appui à l’inclusion financière d’un montant de 100 millions USD soit environ 55 milliards FCFA. L’objectif de développement du projet est d’accroître l’accès aux services financiers numériques et faciliter l’accès aux crédits pour des bénéficiaires ciblés. Le projet s’exécutera sur six (06) ans.

Selon Monsieur Cheick F. Kanté, ces trois accords de financement touchent tous des domaines prioritaires du Plan National de Développement Economique et social (PNDES). C’est ainsi que la première opération de la série d’appuis aux politiques de développement, couramment appelé appui budgétaire, est l’aboutissement des efforts du Gouvernement dans la mise en œuvre d’importantes réformes macro-économiques et sectorielles au cours des derniers mois.

Selon lui, le CEA vise à soutenir la formation et la recherche appliquée dans les disciplines scientifiques, technologiques et les mathématiques ; des disciplines qui connaissent de grandes pénuries en Afrique, mais essentielles pour que les pays africains disposent des capacités techniques nécessaires pour résoudre leurs propres problèmes de développement.

Concernant le projet d’appui à l’inclusion financière au Burkina Faso (PAIF), Cheick F. Kanté déclare que, le Burkina Faso présente l’un des écarts les plus importants entre hommes et femmes en termes de détention de comptes dans l’espace UEMOA, avec 17 points de pourcentage. Les avancées ne bénéficient pas aux plus pauvres, car seuls 27% des 40% des plus pauvres de la population ont un compte bancaire. C’est ainsi que  le PAIF vise à accroître l’accès aux services financiers numériques et à faciliter l’accès au crédit pour les PME, les agriculteurs, les femmes et les jeunes à travers trois composantes que sont : augmenter l’utilisation des comptes de transaction ; renforcer la capacité institutionnelle pour accroître l’inclusion financière et accroître l’accès des agriculteurs et des PME au crédit.

 Selon le ministre Lassané Kaboré, c’est la première fois dans l’année civile 2019 que trois (03) accords sont signés le même jour entre le Burkina Faso et la Banque Mondiale. Il a remercié la Banque Mondiale pour la qualité des relations qui lient sont institution au Burkina Faso.

 

 

 Le Servie de la communication de la DGCOOP