le ministre Salifou Ouédraogo (micro en main)

Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, a présidé ce lundi 13 mai 2019, à Ouagadougou l’ouverture de l’atelier de formation sur l’amélioration des performances des projets agricoles financés par la Banque Islamique de Développement.

Cette formation  vise à outiller davantage les membres des équipes des 07 projets de la BID mise en œuvre par les ministères en charge de l’agriculture, des ressources animales et de la recherche scientifique et devrait combler les insuffisances d’ordre technique ; ce qui permettra de booster les taux d’exécution de ces projets à des niveaux plus satisfaisants.

Le représentant de la BID, M. Ougfaly BADJI  s’est appesanti dans son allocution sur le sens des interventions de son institution qui est, d’aider  l’Etat Burkinabè à réaliser les objectifs qu’il s’est fixé en matière de développement. Il a  par ailleurs remercié les autorités burkinabé pour l’exemplarité de la coopération BID-Burkina Faso.

Saisissant l’occasion, le ministre Salifou Ouédraogo a, au nom du Gouvernement, remercié la BID  pour les multiples appuis qui symbolisent une bonne coopération avec le Burkina Faso. De ce fait, il se réjouit des efforts et du soutien financier apportés  par la BID dans le secteur de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire au Burkina Faso, soutien matérialisé par le financement de sept (07) projets en exécution actuellement, dont quatre (04) au sein du ministère en charge de l’agriculture, deux (02) au Ministère en charge des ressources animales et un (01) au niveau du Ministère en charge de la recherche scientifique. Il s’agit des projets suivants : PDRI-PCL, PRRIA, PDA/PL, PDL-Soum, PDEL-ZPO, PDPS et enfin le SAPEP. Ces  projets contribuent chacun en sa manière, à réduire l’insécurité alimentaire et à améliorer les revenus des populations cibles.

En dépit des retombées non négligeables desdits projets pour les communautés bénéficiaires, force est de constater que leur mise en œuvre rencontre souvent des difficultés énormes, marquées par des taux d’exécution physique et des taux de décaissement faibles. Cette faible performance des projets a été réaffirmée par les résultats de la revue du portefeuille du secteur agricole qui a eu lieu du 26 novembre au 02 décembre 2018, et réalisée conjointement par la Banque Islamique de Développement et la partie nationale.

 

A l’occasion, l’une des recommandations forte était d’ « Assurer le renforcement effectif des capacités des Unités de Gestion des Projets sur les procédures BID ». Ainsi donc, l’organisation d’une telle formation vient renforcer les capacités techniques des cadres des sept (07) projets et d’autres acteurs externes de la chaine de gestion des projets que sont les agents des DMP, des DCMEF et des DGESS, explique le ministre Salifou Ouédraogo.

 

 Le Service de la communication de la DGCOOP