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A la faveur de la tenue des Journées nationales de concertation Etat-Organisations non gouvernementale et Associations de développement, édition de 2019, le Premier ministre, Son Excellence Monsieur Christophe Joseph-Marie DABIRE, représenté par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, monsieur Harouna KABORE, a eu, dans l’après-midi du mercredi 17 juillet 2019, un dialogue direct avec les ONG/AD. 

A l’entame des échanges, le représentant du chef du gouvernement a salué la mobilisation et l’intérêt qu’accordent les ONG et Associations de développement au dialogue qui traduit un dynamisme et un partenariat solide avec le gouvernement.  «Les ONG et Associations de développement sont reconnues êtres celles les plus proches des populations dans leurs interventions et connaissent mieux leurs réalités. Cette proximité dans les confins du Burkina Faso expose ces acteurs associatifs aux péripéties d’un environnement devenu aujourd’hui de moins en moins sécurisé, surtout dans les zones affectées par le terrorisme», a fait remarquer Harouna KABORE avant de, plus loin, lancer un appel aux partenaires techniques et financiers afin qu’ils poursuivent leurs actions de soutien dans ces moments difficiles que traverse le Burkina Faso et où les acteurs en ont le plus besoin. Par ailleurs, il a invité l’ensemble des acteurs à s’investir dans le renforcement de la sécurité dans le pays.

Au cours du dialogue, les ONG et Associations de développement ont exprimées des préoccupations liées, entre autres, aux secteurs de la sécurité, de l’éducation, de l’agriculture, de la santé et des personnes déplacées en rapport avec le contexte sécuritaire du fait des actes terroristes, ainsi que le mécanisme de remboursement de la TVA. Préoccupations auxquelles le représentant du Premier ministre et les membres du gouvernement présents ont apporté des éléments de réponses. Aussi ont-elles par la voix de la présidente du Conseil d’administration du SPONG, Juliette COMPAORE, soumis les difficultés auxquelles elles sont confrontées sur le terrain. Selon la présidente du Conseil d’administration du SPONG, il s’agit, entre autres, de l’inaccessibilité de certaines zones d’intervention; les équipes permanemment exposées ; le retrait ou le refus de certains partenaires techniques et financiers de poursuivre la collaboration dans les zones à risque; l’inaccessibilité de certaines zones  pour pouvoir déplacer les bénéficiaires; le déplacement des populations des zones à haut risque; l’absence de l’administration dans les zones affectées par l’insécurité ; les conflits communautaires; la discontinuité du service du fait des fermetures d’écoles ou centres de santé; les activités économiques en berne dans les localités affectées.  Au regard de ces difficultés, les ONG et Associations de développement ont interpellé le gouvernement burkinabè à rassurer les partenaires et les exhorter à continuer à accroître leurs appuis au pays et aux ONG et AD; à déployer les moyens nécessaires pour la sécurité des populations et des ONG. «Le partenariat avec l’Etat est indispensable pour nous permettre de réaliser nos missions d’appui au développement sur le terrain et jouer aussi notre rôle de contrôle citoyen et d’interpellation afin que les engagements que l’Etat prend pour le compte des populations se réalisent», a affirmé Juliette COMPAORE avant d’ajouter que c’est un partenariat empreint de bonne collaboration, même si les ONG et Associations de développement rencontrent parfois des difficultés.

La 7^e édition des JNC Etat-ONG et Associations de développement s’est achevée par la visite des stands d’exposition de produits locaux par le représentant du Chef du gouvernement. Harouna KABORE, par ailleurs, ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat. Il a encouragé les exposants à maintenir le cap afin d’être compétitifs sur les marchés national et international.

 DCPM/MINIEFID