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Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maiga a présidé le 02 décembre dernier à l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, une cérémonie de présentation de réalisations financées par la BADEA et l’OFID en présence des leurs premiers responsables. A l’issue de la cérémonie les deux hôtes se sont rendus sur les sites de l’Université Ouaga II et du CHR de Ziniare. Objectif : Constater l’effectivité et la qualité des réalisations faites au profit des étudiants et des populations de la région du Plateau central.  

Une unité de formation et de recherche en sciences et techniques (UFR/ST) et une cité universitaire, voilà les principales réalisations qui trônent majestueusement sur le site de l’Université Ouaga II, situé à une trentaine de Km à l’Est  de la ville de Ouagadougou. Ces infrastructures ont fait l’objet d’une présentation et d’une visite guidée à l’attention des principaux partenaires à savoir le DG de la BADEA, Dr Sidi Ould TAH  et le DG de l’OFID,  Dr Abdulhamid Alkhalifa.

Lancé en Janvier en 2018, les travaux de construction de ces deux infrastructures sont achevés. Elles sont prêtes à accueillir les étudiants et vont contribuer à accroitre l’offre de formation au Burkina Faso. Pour le ministre Alkassou Maiga ces réalisations visent à contribuer à améliorer les conditions de vie des acteurs de l’enseignement et à promouvoir un enseignement de qualité afin de répondre aux objectifs du PNDES dont l’un des axes vise la valorisation du capital humain.

D’un cout global d’environ 12 750 000 000 de FCFA , ces réalisations s’inscrivent dans le cadre d’un projet de construction des infrastructures dans les universités publiques du Burkina Faso.

L’UFR/ST complètement achevée se compose de : un bloc pédagogique de type R+2 , comportant 4 Laboratoires (biologie, géologie, physique et chimie), une salle de conférences, 12 salles de cours  et un bloc administratif comportant 16 bureaux, un standard, une salle de réunions , des guichets de scolarité . La cité universitaire dispose de trois pavillons d’hébergement d’environ 500 lits, d’un restaurant de 800 places et d’un centre multimédias. 

Outre ces réalisations, les deux partenaires contribuent également au financement d’infrastructures dans les Universités Norbert Zongo de Koudgougou et Nazi Boni de Bobo –Dioulasso. En effet, le ministre Alkassoum Maiga  a lancé le jeudi 28 novembre 2019,  à l’Université Norbert Zongo  les travaux de construction et d’équipement d’une UFR/ST comportant : un bloc administratif et un bloc pédagogique de type  R+3 avec une surface total de près de 5000 km², une salle de conférences, des laboratoires, des salles de travaux, des locaux des enseignants, un centre multimédia, une bibliothèque et un amphithéâtre de 350 places. Il y est également prévu la construction et l’équipement d’une cité universitaire de 1500 lits, d’un restaurant universitaire de 800 places, d’un terrain sportif et d’un espace récréatif.

Par ailleurs, le gouvernement burkinabè envisage grâce au soutien de la BADEA et de L’OFID  étendre la construction et l’équipement des infrastructures dans les villes de Dori, Fada et Ouahigouya.

Pour le Directeur général de la BADEA « Le Burkina Faso connaitra au cours des prochaines années une augmentation significative de sa population. Le dividende démographique que pourrait tirer l’économie nationale de cette augmentation dépend étroitement de la qualité de la formation qui pourrait être fournie aux travailleurs de demain qui sont les jeunes d’aujourd’hui. Maximiser le dividende démographique pour l’économie nationale en appuyant l’enseignement supérieur est justement le principal objectif poursuivi à travers ces projets ».

Après l’universitaire Ouaga II, la visite s’est poursuivie au tout nouveau Centre Hospitalier Régional de Ziniaré. Il s’agit d’un complexe sanitaire de 32 infrastructures avec une capacité de 300 lits.

Le CHR de Ziniaré dispose entre autres : de 07 salles d’opération entièrement équipées, d’une centrale de production d’oxygène médical, d’une station d’épuration, de deux ambulances. Les partenaires ont pu constater l’effectivité et la qualité des travaux qui selon eux donnent satisfaction.

Ainsi, les populations de la région du plateau central ne devraient plus se rendre à Ouagadougou pour des besoins de services de santé car  le CHR en dispose pour leur bien-être. On y trouve entre autres services : la médicine générale, les urgences, la chirurgie, la gynéco-obstétrique, la  pédiatrie,  la psychiatrie, la  Kinésithérapie, les maladies infectieuses, l’Ophtalmologie-ORL-Odontologie-stomatologie,  la maintenance, les laboratoires, l’imagerie médicale, la pharmacie.

Le ministre de la santé, Mme Claudine Lougué  a exprimé sa reconnaissance à la BADEA et à L’OFID qui accompagnent le gouvernement dans sa quête d’un mieux-être pour les populations. Certes, les défis à relever sont nombreux mais celui de la santé constitue une priorité à laquelle le gouvernement accorde beaucoup d’attention à en croire ses propos.

Les partenaires techniques ont exprimé leur satisfaction à l’issue de la visite et félicité les acteurs pour la réalisation de ces infrastructures. Ils se sont réjouis de l’exemplarité de la coopération entre le Burkina Faso et leurs institutions, puis renouvelé leur engagement à soutenir le gouvernement dans la réalisation de projets similaires. Très sensible aux efforts consentis en faveur du developpement du Burkina Faso, le gouvernement a decoré les partenaires et des acteurs dont l'engagement a été remarquable dans la mise en oeuvre des projets. Le DG de la BADEA a salué le travail abattu par la Direction générale de la Coopération, structure d'interface entre les partenaires et l'Etat burkinabè.

Pour le Directeur général de la Coopération, M. Ambroise Kafando ce joyau est le témoignage de la vitalité  de notre coopération pour le développement. « A l’occasion de la visite de DG de la BADEA l’année dernière, nous étions tous préoccupés par le sort de cet hôpital et j’avais pris l’engagement personnellement, de faire un suivi rapproché pour que les travaux puissent s’accélérer. Donc aujourd’hui, je ne peux qu’être comblé de constater ce que nous voyons tous. C’est un joyau que nous souhaitons au gestionnaire de cet établissement de bien vouloir s’en occuper pour qu’il dur le plus longtemps possible. Pour apprécier la vitalité d’une coopération, c’est à travers des réalisations que tout le monde peux voir »  a-t-il déclaré.

Service de la Communication de la DGCOOP