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En présence de monsieur Auguste Kpognon, représentant de l’UNFPA au Burkina Faso et sa délégation, Monsieur Salam Kafando, Directeur de la coopération multilatérale a présidé l’ouverture de la revue annuelle du 8^e programme de la Coopération Burkina Faso-UNFPA, le  30 décembre 2019 à Ouagadougou. Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) (United Nations Fund for Population Activities (UNFPA) puis United Nations Population Fund en anglais), créé en 1967, est la plus grande source des fonds de développement international pour la population.

Cette revue annuelle se situe dans le cadre du devoir de redevabilité porté par les mécanismes de suivi-évaluation du programme. Elle vise à rendre compte des réalisations de l’année qui s’achève, à relever les difficultés rencontrées et à proposer des recommandations de sorte à améliorer la mise en œuvre du programme.

En effet, le programme en cours couvre la période 2018-2020 et a pour objectif de contribuer de manière stratégique et innovante à l’accélération de la transition démographique pour la capture du dividende démographique au Burkina Faso.

Il comprend 4 produits exécutés par des partenaires étatiques et non étatiques qui ont permis d’atteindre entre autres résultats : l’introduction des services de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes en conformité avec le standard national ; la mise en œuvre des stratégies novatrices pour le recrutement de nouvelles utilisatrices de méthodes contraceptives modernes ; le monitoring des Soins Obstétricaux et Néonatals Urgence (SONU) dans les formations sanitaires dont quatre (4) régions notamment le Centre-nord, le Centre-sud, le Sahel et le Sud-ouest ; la bonne disponibilité des médicaments pour la prise en charge des urgences obstétricale ; la formation de 293 prestataires de santé sur les SONU et les soins après avortement ; l’opération de 259 femmes victimes de fistules obstétricales grâce au partenariat avec les structures confessionnelles ; la prise en charge de 14 894 cas de complications obstétricales directes.

Dans un contexte d’insécurité et de crise humanitaire sans précédent dans certaines régions du programme, le représentant du directeur général de la coopération monsieur, Salam Kafando a félicité les partenaires d’exécution qui ont œuvré à l’atteinte de ces résultats jugés satisfaisants au vu du bilan de mise en œuvre du programme qui révèle « un taux d’exécution physique de 78,8% et un taux d’exécution financière de 60% », a-t-il déclaré.

 Service de la communication de la DGCOOP