Le Secrétaire général, monsieur Seglaro Abel Somé, représentant le Ministre de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) a procédé à la remise officielle des conventions cadre d’établissement à dix (10) ONG/AD et Fondations, le vendredi 17 janvier 2020, à Ouagadougou. Il avait à ses côtés, le directeur général de la coopération, monsieur Ambroise Kafando, la directrice du Partenariat avec les ONG, madame Alimatou Zongo/Kaboré, les représentants des ONG/AD et Fondations ainsi que les représentants de structures techniques concernées.


Cette première édition s’inscrit dans une optique de renforcement du partenariat avec les ONG/AD et Fondations par le respect des engagements pris par chaque partie pour l’édification de la nation burkinabè.


Ces ONG/AD et Fondations contribuent à la réduction de la vulnérabilité des populations burkinabè à travers des domaines variés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, le secours d’urgence et bien d’autres domaines. Conscient du rôle important joué par ces organismes respectifs, dans le processus de développement du Burkina Faso, le gouvernement leur a doté d’un cadre juridique et règlementaire favorables à leurs activités.

 

                                                           


Les 10 ONG/AD à travers la signature d’un accord d’établissement au Burkina Faso pour y mener leurs activités consentent investir au total 32 998 835 327 F CFA, répartis comme suit : Association de Coopération Rurale en Afrique et Amérique pour une convention de 3 599 873 334 F CFA. Elle intervient dans les domaines des déchets, la planification familiale ; Christian Aid pour 3 183 729 991 F CFA. Elle intervient dans les projets sur l’assistance, promotion et accès aux énergies renouvelable, le genre, transformation des conflits ; Comunita Impegno Servizio Volontariato consent investir 903 816 259 F CFA. Ses domaines d’intervention concernent la sécurité alimentaire, la promotion de l’entrepreneuriat, l’eau potable et assainissement, la microfinance par le mécanisme de facilitation d’accès aux crédits, l’appui à la gouvernance ; Conseil Norvégien pour les Réfugiés à hauteur de 6 050 000 000 F CFA. Cette ONG aide les réfugiés et intervient dans le domaine de l’éducation ; Développement Media International Burkina pour 692 165 326 F CFA. Elle intervient au niveau des médias ainsi que le développement de la petite enfance ; Family Health International 360 s’engage à hauteur de 5 109 157 926 F CFA. C’est une ONG qui intervient dans le cadre du renforcement de la santé, dans le changement de communication de masse : médias, développement des innovations, dans le domaine de la nutrition ; International Rescue Committee à hauteur de 4 726 334 250 F CFA. Cette ONG s’occupe des domaines comme la santé, la protection, l’eau, l’hygiène et l’assainissement ; RIKOLTO compte investir un montant de 692 321 579 F CFA. Elle intervient dans le domaine du riz, du niébé, du fonio ainsi que l’accès aux marchés, l’environnement institutionnel et réglementaire ; Save the Children s’engage pour 5 223 436 766 F CFA. Cette ONG intervient dans la défense du droit des enfants comme la protection des enfants, santé nutritionnelle, éducation des enfants, pauvreté des enfants, formation professionnelle des jeunes ; The Sterm Stewart Institue enfin pour 2 803 989 903 F CFA. Son domaine d’intervention est l’alphabétisation.

Aussi, les diverses actions louables des ONG/AD et Fondations en faveur des populations témoignent de leur engagement à contribuer à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) a précisé le Secrétaire Général.

 


Les conventions signées par les ONG/AD et Fondations leur confèrent des avantages d’ordre fiscal et douaniers ainsi que ceux non financiers. Elles leur exigent également des engagements à respecter afin d’éviter sa suspension ou sa révocation.


Ainsi les partenaires devraient : oeuvrer dans le cadre strict de leur mission et dans le respect de la constitution, la législation et la règlementation burkinabè ; continuer à mobiliser les ressources humaines, financières et techniques nécessaires à la mise en œuvre de leurs projets et programmes de développement, en cohérence avec les politiques publiques ; respecter les prescriptions du cahier de charges des exonérations fiscales et douanières et se conformer à la législation fiscale et douanière ; poursuivre la transmission des bilans et rapports des activités de l’année n-1.

 

                      M.Bassirour Kagoné


Pour le porte-parole des ONG/AD et Fondations, monsieur Bassirou Kagoné, « la convention témoigne du cadre légal institutionnel dans lequel les ONG/AD exercent ; donc recevoir la convention, c’est avoir le quitus pour mener les activités ».


Pour le Secrétaire général du MINEFID, monsieur Somé, cette cérémonie traduit la reconnaissance du gouvernement aux ONG/AD qui l’accompagnent dans la mise en œuvre de sa politique nationale de développement. En dépit de ses efforts forts appréciés des partenaires « le gouvernement attend encore plus de ses ONG/AD surtout dans un contexte d’insécurité » a-t-il déclaré.

 

Le Service de la communication de la DGCOOP