Le Secrétaire général du Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), monsieur Seglaro Abel Somé a, au nom de son ministre, procédé au lancement officiel des activités de la mission conjointe Banque africaine de développement (BAD) et de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), le vendredi 06 mars 2020, à Ouagadougou.

Le lancement des activités de la mission conjointe est une réponse à la requête formulée par le Burkina Faso auprès de l’ACBF pour évaluer les besoins en renforcement des capacités en vue de l’élaboration d’une stratégie nationale de développement des capacités en soutien à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Ainsi, dans le cadre du partenariat qui lie la BAD et l’ACBF, les deux structures ont décidé d’apporter un appui conjoint au Gouvernement du Burkina Faso dans son effort de renforcement des capacités humaines, institutionnelles et organisationnelles.

 

Considérant les contraintes, insuffisances et opportunités de l’économie en vue de sa transformation structurelle , le Gouvernement Burkinabè a élaboré le Plan national de développement économique et social (PNDES), en tant que référentiel national des interventions de l'État et de ses partenaires sur la période 2016-2020, qui vise une croissance cumulative du revenu par habitant à même de réduire la pauvreté, de renforcer les capacités humaines et de satisfaire les besoins fondamentaux, dans un cadre social équitable et durable.

Le PNDES est axé sur une dynamique de croissance économique forte, durable et inclusive à travers une transformation structurelle de l’économie. Il est cohérent avec le programme présidentiel qui vise à "Bâtir avec le peuple un Burkina Faso de démocratie, de progrès social, de liberté et de justice ", et s’inscrit parfaitement dans les orientations de l’Etude Nationale Prospective « Burkina 2025 ».

Au moment où le pays est en train de prendre des initiatives pour la formulation du nouveau référentiel de développement, cette stratégie de renforcement des capacités sera partie intégrante du prochain plan de développement économique et social.  

Pour ce faire, la mission conjointe devrait selon le Secrétaire général, sur la base des objectifs stratégiques de développement 2025 du Burkina, des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations unies, de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, et des 5 objectifs prioritaires de la BAD, « amener les parties prenantes à un même niveau de compréhension du processus et des objectifs de l’exercice d’évaluation des capacités ». 

Elle travaillera en étroite collaboration avec les parties prenantes notamment le MINEFID, la Primature, le SP-PNDES, le CAPES, les Ministères en charge de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrialisation, de l’intégration régionale, du développement humain, les administrations nationales en charge de l’emploi des jeunes , les organisations faîtières de la société civile et du secteur privé dont la mission se rapporte aux divers domaines à retenir,  les centres de recherche, les partenaires au développement, en vue de : évaluer les capacités institutionnelles, organisationnelles, humaines, matérielles et infrastructurelles existantes ; déterminer les capacités nécessaires pour la mise en œuvre efficace des projets et programmes du prochain plan de développement économique et social ; déterminer les déficits en capacités et proposer des solutions requises à travers une stratégie de développement des capacités ; développer des plans d’action pouvant s’inscrire dans le prochain Document de Stratégie Pays de la BAD.        

Pour le Responsable pays de la BAD au Burkina Faso, monsieur Pascal Yembeline : « la question du renforcement des capacités est une question fondamentale qui interpelle tous les dirigeants ». car selon lui , il est désormais admis par tous que : « les objectifs de développement économique et social ainsi que la réduction de la pauvreté sur notre continent ne seront atteints que dans la mesure où nous disposerons de structure et d’institution adéquates , des ressources humaines en nombre suffisant et aux compétences avérées et diversifiées ».

 

Au cours de la cérémonie qui a vu le lancement des activités de la mission, le docteur Coffi Rémy Noumon est des consultants de la BAD chargés de conduire le processus d’évaluation des besoins en renforcement des capacités a procédé à la présentation de la méthodologie d’évaluation.

Le Service de la Communication de la DGCOOP