Le Directeur général de la coopération, Inoussa Ouiminga,  a présidé le mardi 29 décembre 2020, à Ouagadougou, la revue des programmes d’investissement des ONG/AD et Fondations. La revue vise à apprécier les performances d’intervention des ONG/ AD et Fondations au Burkina Faso, en vue d’optimiser l’efficacité et l’efficience de leurs contributions au développement national.

 

Institué en 2019 par le Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), la revue des programmes d’investissements des ONG/AD et Fondations de l’année 2020 a concerné une quarantaine d’entre elles.  Elle a consisté d’abord en l’examen et l’analyse des programmes d’investissement et des rapports bilans annuels des organisations cibles par un groupe de travail technique ; suivi de l’appréciation des conclusions et des propositions de recommandations  (dudit groupe) par la partie nationale et les ONG/AD et Fondations cibles.

 

L’évaluation s’est fondée sur la pertinence des programmes d’investissement, l’efficience et l’efficacité de la mise en œuvre des actions inscrites, l’impact probable et la viabilité des acquis.

 

Selon monsieur Ouiminga, « le  gouvernement apprécie fort bien la contribution des ONG à la mise en œuvre du PNDES ». Cependant, « la mobilisation et la gestion optimale des ressources par les ON/AD et Fondations constituent un perpétuel défi à surmonter » a-t-il précisé. C’est pourquoi selon lui, le suivi des programmes d’investissement permet de relever  les acquis et les insuffisances dans la mise en œuvre des programmes d’investissements, et de proposer des solutions à même de pérenniser l’offre de services et de financement de ces acteurs. 

 

A l’évidence, l’intérêt de cet exercice est de parvenir à une amélioration des actions planifiées, du suivi et de la capitalisation des réalisations ; à une cohérence entre les projets planifiés et ceux réellement exécutés ; à une mise en œuvre des programmes d’investissement en cohérence avec les stratégies et politiques sectorielles et à une harmonisation autant que possible des approches d’intervention des ONG/AD.

 

Ainsi, sur les quarante programmes d’investissement identifiés, seules 15 des ONG/AD et Fondations visées avaient des informations disponibles auprès de la DP-ONG, 19 ONG/AD avaient des informations partiellement disponibles et 06 ONG/AD n’en avaient point. L’évaluation de ces programmes a montré des aspects positifs dont entre autres : la disponibilité de protocoles et conventions  de partenariat; l’élaboration des rapports annuels ; la pertinence de la vision du développement.

 

Au chapitre des difficultés, il faut noter les problématiques de la gestion des ressources humaines mobilisées par lesdites organisations, de la capitalisation même des réalisations, de la faible visibilité des actions, de la faible coordination des activités avec et les services déconcentrés et décentralisés de l’Etat, du manque de transparence dans la gestion, des doublons dans les ciblages des personnes vulnérables.

 

Les participants ont félicité la Direction générale de la coopération pour la qualité du travail abattu et la pertinence d’une revue participative et constructive. Ils ont formulé des recommandations visant la résorption des difficultés suscitées et l’amélioration du processus d’organisation et de tenue de la revue.

 

Ils ont par ailleurs apprécié la performance  financière des ONG/AD et Fondations cibles, qui enregistrent ces dernières années une tendance graduelle de 32 milliards en 2016 à plus de 52 milliards en 2018.

 

 

 

Service de la Communication de la DGCOOP