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Le Ministre de l’Economie, des finances et du développement, Lassané Kaboré et le Directeur de l’agence française de  développement (AFD), Gilles Chausse, ont signé deux accords de financement de projets et programmes dans les secteurs de l’énergie et de l’éducation d’une valeur de 9 milliards de FCFA, le lundi 22 février 2021 à Ouagadougou. C’était en présence du ministre de l’Energie, des mines et des carrières, Bachir Ouédraogo ; du ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro et  de leurs Excellences messieurs les ambassadeurs de France et de l’Union européenne au Burkina Faso ; du chargé d’Affaires du Grand-Duché de Luxembourg représentant Son Excellence Madame l’ambassadrice du Canada.

 

La première convention est relative à une contribution de l’Union européenne à travers des fonds délégués à l’AFD de 5,4 milliards de FCFA pour un financement additionnel du projet YELEEN. Ce financement s’inscrit d’une part, dans le cadre de l’appui de l’Union européenne et de l’AFD aux politiques publiques du Burkina Faso et d’autre part dans le cadre de l’Alliance Sahel dont les deux institutions sont membres. Ce nouveau financement européen confié à l’AFD pour sa mise en œuvre vient prolonger un concours de l’Agence de 49,2 milliards de FCFA octroyé en 2020.

 

La deuxième convention concerne un financement additionnel de 3,7 milliards de FCFA, en soutien à la réponse éducative face à la Covid-19. Ce financement matérialise l’engagement croissant du Partenariat Mondial pour l’Education (PME) et des institutions et pays contributeurs, dont la France, aux côtés du Burkina Faso pour accompagner la politique éducative sur la période 2018-2023. Ces ressources additionnelles s’inscrivent en complément des 29,2 milliards de FCFA déjà engagés par le PME. L’AFD, qui a été choisie comme agence partenaire de ce fonds accéléré du PME, assurera la gestion du financement et accompagnera le MENAPLN dans sa mise en œuvre. Ce fonds commun est actuellement abondé par la France, le Canada, le Luxembourg, la Suisse et l’UNICEF.

 

Au cours de cette rencontre, l’ambassadeur de la France, Luc Halladé, a déclaré que : « le projet YELEEN est une contribution que l’Union Européenne fournit pour étendre les bénéfices de ce projet  à l’avantage des populations burkinabè car le Burkina Faso est un leader en matière de l’énergie solaire dans la sous-région... Quant au projet sur l’éducation, c’est un partenariat mondial pour l’éducation qui fournit des fonds à travers l’AFD pour aider le gouvernement burkinabè à lutter contre les difficultés de gestion du système scolaire liées à l’impact du terrorisme sur la situation nationale ».

 

Selon le ministre en charge de l’éducation, Stanislas Ouaro : « la désignation de l’AFD comme agence partenaire chargée de la mise en œuvre de ce projet nous rassure car une partie du projet va servir à la construction de forages dans les établissements contribuant ainsi à la lutte contre la covid-19 », a-t-il affirmé.

 

Pour le ministre de l’Energie, des mines et des carrières, Bachir Ouédraogo, « Le Burkina Faso a un avantage comparé dans la sous –région en termes d’énergie solaire …Donc, le projet YELEEN va nous permettre de mettre en place des mécanismes de centrale solaire près de 50 Mwh avec 10 Mwh de stockage… C’est donc une opportunité pour le Burkina Faso de pouvoir baisser le coût du Kwh », a-t-il déclaré.

 

 

Service de la communication de la DGCOOP