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Journées nationales de concertation Etat-ONG/ADF : le contenu du nouveau décret présenté aux acteurs
(Ouagadougou, le 07 octobre 2024) : La direction générale de la Coopération a organisé un atelier régional de dissémination du nouveau décret portant cadre de concertation entre l’Etat-ONG/ADF. La rencontre qui a connu la participation des gouverneurs des régions du Sahel, du Centre Nord, du Nord, du Plateau Central, du centre-Ouest, a été présidée par celui du Centre, monsieur Abdoulaye Bassinga.
Plusieurs innovations sont contenues dans le nouveau format des cadres de concertation. Elles portent essentiellement sur les niveaux de concertation, le contenu des communications et le financement. Au titre des principales reformes on note que les cadres de concertation passent de 5 à 3 à savoir les Journées Nationales de Concertation (JNC) qui se tiendront désormais chaque 2 ans et l’ensemble des activités des ateliers thématiques ett le dialogue direct avec le Premier Ministre et l’exposition des savoir-faire des ONG/AD et Fondations se dérouleront en 72h. Il y a aussi les Journées Régionales de Concertation (JRC) et les Journées Ministérielles de Concertations Etats-ONG/AD qui elles se tiendront chaque année.
Pour le gouverneur de la région du centre la révision du cadre réglementaire entreprise en 2023 qui avait pour objectif d'intégrer des perspectives novatrices a abouti à la validation de ce document de base des réformes du cadre de concertation, puis à l'adoption du décret le 27 mai 2024.
Ce nouvel instrument va permettre de renforcer la coordination, d’assurer une plus grande transparence et surtout d’améliorer la collaboration entre les acteurs du développement national précise monsieur Abdoulaye BASSINGA.
Cet atelier de dissémination qui regroupe les acteurs des régions du Centre, du Centre-Ouest, du Plateau-Central, du Centre-Nord, du Nord et du Sahel a pour objet de les informer et les sensibiliser sur les nouvelles dispositions du décret et surtout, favoriser leur appropriation.
Les ONG, les Associations de Développement et les Fondations ont toujours été des partenaires de premier plan, aux côtés de l’État, pour apporter des solutions innovantes et durables aux besoins des populations. Ce nouveau format de concertation va renforcer davantage la collaboration entre les parties prenantes, tout en apportant les ajustements nécessaires pour garantir l'efficacité des actions communes a laissé entendre le patron de la cérémonie Abdoulaye BASSINGA.
SCRP/DGCOOP
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(Ouagadougou, le 18 juillet 2024) : la remise officielle des conventions d’établissement signées entre les ONG/Association de Développement et Fondations et le gouvernement au titre du premier semestre de l’année 2024 a eu lieu ce jour. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le Directeur général de la coopération, monsieur Inoussa OUIMINGA.
Pour ce premier semestre de l’année 2024, 23 ONG/AD et Fondations ont signé la Convention cadre d’établissement. Elles s’engagent ainsi, à invertir 46 457 199 822 FCFA dans des domaines variés que sont l’éducation, la santé, l’agriculture, la gouvernance, l’environnement et l’humanitaire. Il s’agit donc à travers cette cérémonie de remettre officiellement les conventions d’établissement, témoigner la disponibilité du Gouvernement et surtout renforcer l’excellence des relations de coopération entre l’Etat Burkinabè et les ONG/ associations de développement et fondations.
Le Directeur général de la coopération a invité les 23 partenaires à intervenir dans la transparence au niveau local. « Je vous invite à aller vers les autorités locales pour vous faire connaître afin qu’elles puissent vous accompagner dans la réalisation de vos activités car c’est elles les bénéficiaires », a-t-il laissé entendre.
Egalement, il a rappelé que la convention signée confère à ces ONG/AD et Fondations des avantages d’ordre fiscal et douanier, ainsi que non financiers et exige également d’eux le respect de la règlementation.
En termes de recommandations, il les a exhortés notamment à œuvrer dans le cadre strict de leur mission dans le respect de la constitution, la législation et la règlementation burkinabè, d’œuvrer dans la transparence de leurs actions afin qu’elles puissent être capitalisées à l’échelle nationale, de continuer à mobiliser les ressources humaines, techniques et financières nécessaire à la mise en œuvre des projets et programmes de développement en cohérence avec les politiques du développement et de respecter rigoureusement les prescriptions du cahier de charges des exonérations.
SCRP/ DGCOOP
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