Le Directeur de la coopération multilatérale, Salam Kafando, représentant le Directeur général de la coopération (DGCOOP), a présidé l’atelier de présentation des résultats de l’étude de base du projet de « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso », le vendredi 05 mars 2021, à Ouagadougou. C’était en présence de monsieur Auguste Kpognon, Représentant  Résident de l’UNFPA au Burkina Faso et de madame Kato Satoko, représentante de l’ambassadeur du Japon.

 

 L’UNFPA a bénéficié d’un financement du Gouvernement du Japon à hauteur de 832 millions de FCFA pour la mise en œuvre de ce projet qui s’inscrit dans le cadre global du 8ème programme de coopération  visant l’accélération de la capture du dividende démographique. Il couvre quatre (4) districts sanitaires des régions du Centre et du Centre-ouest.

 

Afin d’assurer l’efficience et l’efficacité de la mise en œuvre du projet sur la base des changements opérés à travers les produits, effets des interventions en faveur des adolescents et des jeunes, une étude de base a été réalisée. Cette étude  devrait permettre en outre, de circonscrire la situation de référence pour disposer des informations et des  indicateurs précis sur les différents secteurs concernés par le projet, d’améliorer le suivi-évaluation pour la mise à jour continue des changements et de faciliter l’analyse des progrès induits à la fin du projet.

 

Au cours de cette rencontre de presentation de l'etude organisée par la direction generale de la cooperation (DGCOOP) en partenariat avec l'UNFPA et l'Ambassade du Japon, monsieur Auguste Kpognon affirme que : «  Les résultats poursuivis par ce projet sont en lien avec l’accès des adolescents et des jeunes aux informations et aux services de santé de qualité ; la fourniture de services de santé sexuelle et reproductive de qualité ; le renforcement de l’environnement permettant aux adolescents et aux jeunes d’exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive ».

 

Pour madame Kato Satoko, « C’est toujours avec un grand plaisir que l’Ambassade du Japon répond à l’invitation de ses partenaires à prendre part à des activités qui donnent de la visibilité à la coopération japonaise ». Pour elle, « Le présent projet résulte de l’engagement pris par le Japon à promouvoir la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) dans le cadre de la Consolidation d’une société durable et résiliente lors de la septième édition de la Conférence pour le développement de l’Afrique (TICAD7). Les résultats du projet permettront donc, par ricochet, d’évaluer l’efficacité de la mise en œuvre des résolutions de la TICAD 7 en matière de sécurité humaine et d’autonomisation de la femme ».

 

Quant à Kafando Salam, ce projet s’inscrit dans les priorités du gouvernement et vient renforcer le programme de coopération entre le Burkina Faso et l’UNFPA pour accroître l’offre de soin de service de santé des jeunes, des adolescents en matière de santé sexuelle reproductive.

 

Les travaux se sont déroulés sous forme d’exposés suivis d’échanges sur les résultats de l’étude de base. Les franches et fructueuses discutions ont conduit à des propositions pour des orientations stratégiques de la mise en œuvre du projet sur le terrain.

 

En rappel, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), créé en 1967, est la plus grande source des fonds de développement international pour la population.

 

 

 

Service de la communication de la DGCOOP.