La direction générale de la coopération (DGCOOP), une structure technique du ministère de l’Economie, des finances et du développement en partenariat avec le FIDA a organisé ce jeudi 17 juin 2021  à Ouagadougou, un atelier national essentiellement consacré à la revue à mi-parcours du programme d’options stratégiques du Burkina Faso pour la période 2019-2024. Placé sous la présidence du ministre de l’Economie, des finances et du développement, représenté par le directeur général de la coopération, Inoussa Ouiminga, l’atelier a réuni des représentants de ministères sectoriels, du secteur privé, de partenaires techniques et financiers et  d’organisations de la société civile. 

 

Dans son allocution d’ouverture de l’atelier , le directeur général de la coopération a d’abord rappelé que le COSOP, le document de référence qui définit le cadre de partenariat stratégique de collaboration entre le gouvernement du Burkina Faso et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) en cours de mise en œuvre, a été adopté en 2019 pour une durée de six ans, soit de 2019 à 2024.

 

L’objectif de ce programme selon monsieur Ouiminga est « d’assurer un accès équitable à une alimentation équilibrée et à contribuer à la réduction de la pauvreté, à la consolidation de la paix sociale et à un développement rural durable et à œuvrer dans le cadre de la strategie intégrée des Nations unies pour le Sahel ». Son ambition, toujours selon M. Ouiminga est « d’accroitre durablement les revenus et les possibilités d’emplois des populations rurales, en particulier des femmes et des jeunes ainsi que leur résilience face à l’insécurité alimentaire et aux changements climatiques ».

 

 

L’atelier va permettre aux participants  d’examiner les résultats atteints après deux années de mise en œuvre, d’apprécier les performances et les insuffisances en vue d’envisager les mesures correctives nécessaires à son maintien ou à sa prolongation.

 

Le COSOP prend en compte trois projets d’envergure qui sont en cours d’exécution pour un montant total de 160,45 milliards de FCFA, a précisé le directeur général  de la coopération avant d’ajouter qu’il s’agit du « Projet de gestion participative des ressources naturelles et de développement rural dans les régions du Nord, centre Nord et l’Est, du Projet d’appui à la promotion des filières agricoles et du Projet d’appui aux filières agricoles dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Hauts Bassins, des Cascades et du Sud-ouest ».A cela s’ajoute le Programme conjoint Sahel en réponse aux Défis COVID-19, Conflits et Changements climatiques d’un montant de près de 4 milliards de FCFA dont le financement vient d’être mobilisé.

 

Pour la directrice pays du FIDA, madame Ann Turinayo la revue du COSOP est nécessaire aujourd’hui au vu du contexte marqué par la recrudescence des attaques terroristes. Certes, il y a des difficultés comme dans toute œuvre humaine peut –on l’imaginer mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt car en deux ans de mise en œuvre, le programme a engrangé des acquis.  Il s’agit notamment selon Mme Turinayo de : l’aménagement de 7254,60 ha de bas-fonds  et 192 ha aménagés pour les jardins maraichers ; 30 029 ha de hautes terres ont été aménagés pour d’autres spéculations (sorgho, mil, mais) ; 65 679 producteurs  ont adopté les paquets technologiques  sur une prévision de 100 000 ; 4 162 emplois ont été créés par les microentreprises rurales sur une prévision de 11 660. La directrice pays du FIDA a réaffirmé à l’occasion, l’engagement de son institution à œuvrer pour l’atteinte des objectifs et des résultats du COSOP 2019-2021.

 

 

 

Service de la communication du DGCOOP