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 La Direction générale de la coopération (DGCOOP) a organisé le jeudi 09 décembre 2021 à Ouagadougou, sous la présidence du Directeur général de la coopération, Inoussa Ouiminga, un atelier national de validation du rapport 2020 sur la contribution des Organisations non-gouvernementales et associations de développement (ONG/AD) et Fondations au développement du Burkina Faso. Le directeur général de la coopération a été représenté par son  conseiller technique, Koudbi Sinaré. Il avait à ses côtés Alimatou Zongo/ Kaboré, directrice du Partenariat avec les ONG et Arlette Pulcherie Somda, chef de service de la promotion de programmes de coopération décentralisée.

 

Le Rapport sur la contribution des ONG/AD et Fondation est un outil d’information et d’analyse   des données sur les interventions des ONG/AD et Fondations destiné aussi bien aux acteurs publics, aux acteurs du secteur privé, qu’aux Partenaires techniques et financiers (PTF). Il est élaboré annuellement depuis plus d’une décennie par le Gouvernement à travers le Ministère en charge de l’Economie et des Finances.

 

Il synthétise et analyse les interventions de l’ensemble des ONG/AD et Fondations, qui participent activement aux côtés de l’Etat et des autres acteurs de développement, à la mise en œuvre des politiques publiques. Le thème retenu pour l’édition 2020 est : « Contribution des ONG/AD et Fondations à l’autonomisation économique des femmes ». Cette problématique a été déclinée dans l’axe 2 « développer le capital humain » du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020.

 

Le rapport montre qu’il existe 360 ONG/AD et Fondations intervenant sur le territoire burkinabè dont 347 disposent de convention d’établissement au 31 décembre 2020. Cependant, 198 ont pu transmettre leurs programmes d’activités. De ces 198 programmes d’activités, il ressort que les ONG/AD et Fondations ont apporté une contribution financière considérable à hauteur de 161,65 milliards de FCFA en 2020. Cette contribution connait une augmentation de 18,87 milliards de FCFA par rapport à celle de l’année 2019 qui était de 142,78 milliards.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de leurs activités, l’Etat burkinabè accompagne les ONG/AD et Fondations dans la contractualisation en leur accordant des exonérations fiscales et douanières et ce, conformément à la convention d’établissement signée entre les deux parties. 

 

En ce qui concerne le domaine de l’autonomisation des femmes, l’analyse du profil des ONG/AD et Fondations ayant intervenu dans la thématique de l’autonomisation économique des femmes fait ressortir une prédominance des ONG d’origine Américaines (22,22%), suivies respectivement de celles d’origine Italienne, Burkinabè, Française et Suisse. Ces cinq (5) détiennent à elles seules 71,43% de l’ensemble des ONG/AD et Fondations ayant menées des actions en faveurs de l’amélioration de la situation économique de la femme.

 

En 2020, la mise en œuvre des activités des ONG/AD et Fondations a connu de nombreuses difficultés. Celles ayant le plus impacté les interventions sont les crises sécuritaire et sanitaire.

 

De ce fait, des suggestions communes ont été formulées à l’endroit de l’Etat et des ONG/AD. Il s’agit entre autres de : Conformer les groupements locaux aux directives de l’OHADA sur les coopératives et renforcer leurs capacités techniques et organisationnelles ; faciliter l’accès aux zones d’intervention et travailler à sécuriser ces zones d’intervention ; pallier l’insuffisance des ressources financières à travers la recherche de fonds ; et diversifier les sources de financement.

 

Selon monsieur Koudbi Sinaré, « C’est le lieu pour moi d’abord, de remercier et d’encourager les organisations qui ont respecté leurs engagements en transmettant les documents sollicités dans les délais pour permettre au comité de rédaction d’élaborer le présent rapport. Ensuite, je voudrais saisir l’occasion pour attirer l’attention et inviter les partenaires qui n’ont pas pu le faire, à accorder une place de choix à la transmission des documents demandés. Ils doivent s’inscrire dans le respect du principe de la reddition des comptes réaffirmé à l’article 12 de la convention d’établissement ».

 

Les échanges ont permis aux participants de mieux comprendre les zones d’ombres, d’apporter leurs contributions pour l’amélioration dudit rapport. Visiblement satisfaits du travail abattu et la qualité du rapport, les participants l’ont validé à l’unanimité autorisant ipso facto sa publication dans les tous prochains jours.

 

 

Service de la communication de la DGCOOP