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La première rencontre de haut niveau gouvernement-Troïka des partenaires techniques et financiers (PTF) au titre de l’année 2022 s’est tenue le jeudi 28 avril 2022, à Ouagadougou, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Albert Ouédraogo, Premier ministre, Chef du gouvernement et en présence de membres du gouvernement. Objectif : discuter autour de quatre thèmes à savoir : la sécurité et la gestion de la crise humanitaire, la décentralisation et le redécoupage du territoire, la sécurité alimentaire et l’agenda de la transition. 

Albert Ouédraogo, Premier ministre

A l’ouverture des travaux, le Premier ministre, après s’être appesanti sur l’importance de la rencontre a rappelé l’objectif principal de la transition politique au Burkina Faso. « L’ambition est de conquérir les parties du territoire sous l’emprise du terrorisme et de rétablir la sécurité et la paix dans le pays et nous sommes convaincus que le combat que nous menons est le vôtre », a -t-il introduit.

Le premier ministre a poursuivi son discours en saluant l’engagement des partenaires auprès du Burkina Faso. Cependant, il a exprimé du regret face à l’attitude de certains partenaires. « Je note cependant que dans ce contexte extrêmement difficile que certains partenaires et amis de notre pays ont pris des mesures qui fragilisent nos efforts » a -t-il laissé entendre. Il a souhaité qu’à « l’issue de cette rencontre qu’ils s’inscrivent dans cette dynamique positive, le maintien de leurs programmes et de leur décaissement afin de ne pas créer des souffrances encore plus graves à nos populations déjà profondément meurtries par les multiples crises ».

Pour Albert Ouédraogo, la rencontre entre le gouvernement et la Troïka, au-delà de leur caractère symbolique sont des occasions de faire le point du partenariat et des échanges sur les questions d’actualité et d’intérêt concernant les deux parties. Selon lui, dans le combat contre l’insécurité, « notre pays est engagé à diversifier ses partenariats afin d’optimiser des atouts spécifiques de chacun. Cette dynamique devrait être saluée et encouragée car elle se base sur le principe de la liberté chère à tout le monde et qui est le fondement de nos relations que nous entretenons » informe-il.

 Vue des membres de la Troïka des PTF (à l'extrême droite Mme Esther Loeffen)

Pour la porte-parole des co-présidents de la Troïka, Esther Loeffen, les PTF suivent avec attention l’évolution de la situation socio-économique politique et la sécurité du Burkina Faso. Pour le moment que le pays n’est pas sous des sanctions, les PTF du Burkina Faso se disent disposés à accompagner le Burkina Faso. « Les PTF sont également préoccupés du retard pris dans la mise en place des délégations spéciales. Car l’absence de délégation spéciale fonctionnelle pénalise la mise en œuvre des projets de développement au niveau local. Nous sommes préoccupés par la liberté de Roch Marc Christian Kaboré. Nous exhortons les autorités à lever toutes sortes de restrictions de liberté afin qu’il puisse jouir pleinement de sa liberté », a-t-elle fait savoir. Egalement,  les partenaires techniques et financiers disent rester à l’écoute concernant les conclusions entre les autorités et la CEDEAO sur la durée de la transition.

En rappel, le dialogue de haut niveau avec Son Excellence Monsieur Albert Ouédraogo et laTroïka des PTF a été Institué depuis 2011. Ces rencontres d’informations et d’échanges entre le gouvernement burkinabè et la Troïka des PTF contribuent à rendre efficace la coopération au développement.

Service de la communication de la DGCOOP